Lundi on a pu voir que le speedomètre était bloqué et que le pilote automatique ne marchait pas. De mardi à mercredi je me suis renseigné sur ces deux problèmes. Mardi je suis sorti seul au moteur pour vérifier une suggestion pour le pilote. Comme cela n’a rien donné, je suis rentré dès la sortie du chenal. Vendredi, le shipchandler local me conseille de consulter le Centre de Formation à la Croisière (CFC) qui a un département électronique. Le patron du CFC c’est Vincent que d’aucuns de mes lecteurs connaissent bien et justement je l’avais rencontré mercredi, toujours aussi sympa et prêt à m’aider si besoin. Vendredi je suis donc allé le voir et son technicien m’a dépanné le pilote le soir même ! Juste une connexion défaite…Samedi j’ai trouvé un outil super, une clé avec chaîne, pour desserrer la bague du speedo bloquée et ça a marché, j’ai pu retirer et nettoyer l’engin. Du coup samedi sortie l’après-midi avec de l’appréhension, en plus il y avait un peu de vent, très beau temps pour équipage entraîné, mais j’avais le trac. C’était les quatre ans de Louise, ma petite-fille, je ne me sentais pas de l’appeler. D’ailleurs, observant les bateaux qui rentraient, j’ai dès le départ pris comme eux un ris dans la grand-voile (GV). La sortie du chenal est longue, c’est étroit et zigzagant, j’ai pu voir que speedo et pilote fonctionnaient. La plupart des bateaux hissent dans le chenal mais j’ai attendu d’en être sorti pour hisser la voile. Autour de 20 nœuds de vent, mer agitée, j’ai eu du mal mais j’y suis arrivé. J’ai continué sous GV seule pour voir comment le bateau se comporte, bien. Au bout d’une demi-heure le vent augmentait par rafales et j’ai préféré rentrer. Préparation des pare-battages dans le chenal grâce au pilote mais donc à vitesse réduite, pas simple avec la circulation qu’il y avait. Amarré sans problème, une demi-heure passée à faire repasser la drisse de GV du bon côté des barres de flèches (un classique), rangements et au moment où je me décide à appeler Louise son père m’appelle en webcam sur WhatsApp : détendu, j’ai pu passer un bon moment puis en quittant le bateau je branche le câble électrique à la borne du ponton qui disjoncte. La prise du câble me parait bien humide, j’arrive à dévisser les vis rouillées et j’asperge l’intérieur d’un produit qui chasse l’humidité des contacts électriques. Je remonte la prise, je branche et oh miracle ça marche. Je peux laisser le frigo branché. Je suis vanné, j’ai des courbatures, repos dimanche. Lundi rdv à 10h avec un équipier expérimenté.