Très belle journée, on nous annonçait du NE 17 noeuds, mais bien protégés dans la baie nous nous sommes contentés de 13 à 15 noeuds pour filer à 7 noeuds vers La Trinité, en coupant à travers les Meabans. Ce raccourci est rendu possible par la hauteur d eau et la navigation numérique sur tablette. En une heure, nous atteignons le chenal. Une fois amarrés, nous avons entrepris de nettoyer le bateau puis j ai ramené Quentin à la gare d Auray car il s était planté dans les horaires de bus de La Trinité. Après un passage chez moi, je suis retourné au bateau pour finir de le nettoyer. Puis je me suis occupé d obtenir la visite d un chantier pour les trois problèmes du bateau:

L arrivée permanente d eau dans les fonds. Là vache à eau fuyait, j avais pu le constater il y a quelques jours quand enfin vide, j avais pu regarder en dessous. Mais l arrivée d eau persistait au point qu' on acctivait la pompe de cale, électrique, matin et soir. Là vache à eau, à réparer ou remplacer Le cabestan électrique.

J ai pu avoir la visite du technicien le lendemain à 11h, On a ensemble investiguė à fond et au bout d une heure il a trouvé l origine au niveau du passe coque du speedometre. Un moment, on a cru que cela venait d un boulon de quille, mais heureusement, il n en etait rien. Toujours est il qu' il faut mettre le bateau au sec. Là vache à eau (210 l) est à changer et les circuits électriques du cabestan sont mangés par l humidité. Le chantier va me faire des devis mais ils ne pourront pas s en occuper très vite. Je suis donc allé à la capitainerie qui, compte tenu de l urgence de la fuite, m a trouvė un créneau de sortie pour le lendemain 11h30 à priori jusqu au 15 octobre, ce qui devrait suffire au chantier. J ai occupé le reste de la journée à vider le bateau de toutes .mes affaires et de tout le consommable, car si un acheteur se présente pendant sa mise au sec, il faut qu' il soit vide.

Bien épuisé par ce travail et les aller retour à la voiture, je suis rentré chez moi. Je suis retourné le lendemain pour récupérer des consommables oubliés et assister à la sortie du bateau. Le soir je retrouvais un ami de passage Eric on a dîné ensemble au resto, bonne façon de clore cette croisière. On a convenu que si le bateau était remis à l eau en octobre, on ferait une sortie week end.

Cependant, j ai mesuré pendant ces 15 jours que physiquement j ai de plus en plus de peine physiquement.Mes genoux me portent difficilement, je dors par séquences de 3 ou 4 heures (imperiositėes nocturnes) .

En fait, il faudrait un rythme moins intense, d autant que je n ai pas eu le temps de visiter les escales plus que quelques heures. Les équipiers veulent naviguer avant tout, c est bien normal, et nous avions des contraintes de date, ce qui est à éviter de façon générale. Donc, je reste sur l optique de vendre le bateau, à contre coeur, mais le réel s impose parfois,..