Comment font les autres ? Comme moi. Il y a plusieurs vendeurs de vaigrages sur le Net qui donnent plein de conseils... Pour peu qu on achète chez eux. Moi, je me suis adressé directement à une artisane locale, je n ai pas eu à tailler les vaigrages. Avec son aide et en lisant les expériences sur les blogs et le Net, je me suis débrouillé.

J ai terminé de coller le jeudi 23, mais le temps est humide et en dessous de 10 degrés la nuit. Ça se décolle sous les equipets, là où la pose est horizontale. Alors je mets le chauffage mais je dois arbitrer entre la cabine avant et la cabine arrière. Pour étayer mes collages, je coince des banettes sous les équipets que je bloque avec mon gros sac et les autres banettes. Elles et les coussins y passent tous.

J ai plus qu à m occuper en nettoyant un max. Je récupère une banette, qui avait pris l eau, dont j avais donné l enveloppe au pressing et dont l artisane a recousu les boutons.

Dimanche matin, je déplace Camilou: il doit revenir à sa place, près de l embarcadère du batobus pour permettre les travaux de dragage. Cela me contrarie fort, car 20 fois par jour, le batobus crée des remous le temps de débarquer et embarquer. Ces remous génèrent un clapot qui fait danser le bateau, usant amarres et pare battages plus que la normale. La capitainerie tâchera de me placer plus loin, après les travaux. Bien qu ayant choisi de bouger autour de l étale, pour ne pas avoir de courant, j ai eu du mal, il y avait pas mal de vent, qui me plaquait contre le catway et malgré l aide de deux plaisanciers, j ai râpé un peu la coque. Je ne suis pas content de moi, car malgré trois approches et une réflexion approfondie, je n ai pas su mettre en pratique ce que j avais cogité. J arrive trop doucement pour le vent qu il y avait et celui ci me pousse sur le bout du catway avant que je sois assez avancé dans ma place...

Je passe le reste du temps à finir de nettoyer le bateau, j emporte le col de cygne de l évier, qui fuit malgré le changement de joint, pour acheter le même modèle. Il a été installé il y a moins de trois ans... Comme je sais que je ne reviendrai pas avant une bonne semaine (rdv medicaux et voyage à Limoges), je rembarque ponceuse et aspirateur. Je laisse le pot d ovalit et les brosses, pour le cas où je devrais remettre de la colle. Quand je reviendrai, je couperai au cutter ce qui dépasse de dessous les équipets, en espérant qu en mon absence la colle finisse par prendre grâce à mes "étais". Mais bien sûr je ne peux pas laisser le chauffage.

Je quitte le bateau, en remportant les denrées périssables, heureux d avoir terminé. Mes amarres sont bien doublées, on prevoit toujours du vent fort. Tranquille.

C est à Limoges le vendredi suivant que j apprends le re confinement ! Je ne peux pas laisser M seule le w end. Je reviens à Auray le lundi 2 novembre sans avoir le droit de revenir au bateau. La capitainerie passe régulièrement vérifier les amarrages et des effracrions éventuelles, il y en a actuellement dans les ports du Morbihan.

Me voilà confiné, heureusement que j ai rapporté mon aspirateur et laissé mon bateau dans l état qui convient. J avais même pensé à remporter les docs nécessaires à la préparation de mes prochaines navigations... Quand ???