Rédigé le 8 octobre

Avant mon départ en aout, un equipier m avait contacté et on a decouvert qu on etait condisciple de lycée. Mon equipage etait bouclé et nous etions convenus de nous rappeler début septembre. Ce qu il a fait, et on a organisé une croisière en duo du 8 au 12 septembre, vers la baie de Quiberon. Henry a 75 ans mais il a pas mal navigué. Henry est arrivé via Lorient et batobus, decidement très pratique., le lundi. On a fait l avitaillement, cette fois ci j ai laissé ma voiture au parking de Pen Mané. Mardi, comme il n y avait pas de vent, on a opté pour remonter au moteur la rivière du Blavet qui se jette dans la rade à Pen Mané. On etait à marée descendante, et quand il n y a plus eu que 2m d eau, j ai fait demi tour. On s est amarré sur bouée au pont du Bonhomme pour déjeuner, puis on est parti vers Groix. Le vent s est levé vers 15heures et à 18h30 on a mouillé devant la plage des sables rouges, protégés du vent d ouest.

C est là que j ai pu mesurer la difficulté de préparer l ancre, qui me parait plus lourde que les 16 kgs gravés dessus. La faire passer a bout de bras dans le davier est aux limites de mes possibilités C est une limite à la nav en solo, à voir. Bien protégés du vent d ouest au debut, puis comme annoncé d ailleurs, le vent a tourné dans la nuit à l Est et on etait en plein dans son lit. Mais heureusement sans houle ni clapot, et vent modéré, on etait bien. Le lendemain, on est parti pour Belle Ile, faute de pouvoir viser ETEL dont l accès n etait possible que tard le soir. Peu de vent, moteur une heure, puis un peu de vent d ouest. C etait un temps à tenter le spi, mais je ne sentais pas que l equipage, moi encore fatigué et Henry neophyte en la matière, en soit capable. On s est embossé dans l avant port du Palais, en admiration devant les deux jolies jeunes femmes qui géraient le port plutôt encombré avec aisance, debout à fond dans leurs hors bords... On aurait voulu aller dans le Golfe, mais trop peu de vent et de toute façon les horaires des marées ne collaient pas. D apres Windy, le vent se levait au nord de la baie de Quiberon, et on a quitté le Palais vers le passage du Beniguet, passé au moteur, pour le chercher. Enfin il vent est venu autour de 15 noeuds à la plus grande satisfaction d Henry qui a pu se faire plaisir

avant de nous poser à Port Haliguen, qui a bien changé depuis ma venue précédente il y a 10 ans. Grand beau temps sans vent pour passer la Teignouse puis comme d hab, on a pu mettre les voiles en debut d après midi pour viser la rade de Lorient. Trop confiant, j ai fait l erreur d abattre vers la cote pour la voir de plus près, notamment ETEL et ensuite j ai galeré pour passet la pointe de Grave, qu on aurait passé sans problème à la voile. Le soir tombant, on a remis le moteur et on est tombé en plein milieu d une regate de grosses unités avec equipages, c etait magnifique mais on a eu de la peine à prévoir leurs trajectoires et j ai eu la peur de ma vie quand Camilou s est trouvé avec un de ces monstres fonçant sur lui, scotché, ne savant par quel côté l éviter. Le barreur nous a fait clairement signe et on l a donc passé à portée de voix. La nuit arrivait et comme on ne devait récupérer notre place à Pen Mané que le lendemain, j avais prevu de passer la nuit à Kernevel à l entrée de la rade. Heureusement, il restait une place ! Puis le lendemain matin, on a rejoint Pen Mané, d où le bateau n a plus bougé depuis. Nettoyage en grand, Henry a pris le batobus pour Lorient, j ai continué à nettoyer les fonds puis l exterieur avant de rentrer bien claqué.