Dès le debut, on a eu du 20 noeuds, aussi a t on pris immediatement un ris, pour rentrer à Roscoff, en prevoyant de s arrêter pour dejeuner dans un des deux abris repérés. Le vent forcissant, on a roulé un peu le génois. Le bateau etait alors bien équilibré et avançait à 3 nœuds sur le bord qui affrontait la houle de face et 6 noeuds sur l autre bord. Le vent mollissant,on a déroulé le génois puis on a largué le ris, mais la manoeuvre a échoué car nous a fait trop abattre, le temps que la voile descende. On a été obligés de mettre le moteur pour se placer face au vent pour hisser. Une fois ceci fait, on s esr aperçu que le génois etait descendu de 2 m, comme si on avait débloqué sa drisse, et le bas de la voile etait sorti de sa gorge. Vu le tanguage à l avant, et redoutant un incident inexplicable, j ai décidé de le rouler completement. Puis de disposer l étai largable pour etablir le foc de brise... Helas, j ai laissé tomber le manillon de la manille fixant le croc pelican sur la cadène à l avant, dans la baille à mouillage sur laquelle j etais assis ! Pas de manille de rechange ! Abandon du projet, il ne restait plus qu à rentrer au moteur, alors que le vent était ideal, la houle vigoureuse avec du courant contraire. Et que le temps devenait magnifique, toute la cote était bien visible. Rentrés donc dès vendredi, on a vu arriver l etape d une course en solitaire, qualificative pour la mini transat. Le samedi, temps libre pour chacun.